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Ciclistas

11 septembre 2009

Il était une fois au Querétaro

Combien de petites filles de 15 ans ont-elles rêvé de fêter leur anniversaire en robe de princesse, au milieu de ballons de baudruche rose et blanc, d’un orchestre live et de plus d’un millier de personnes pour les admirer ? Pas moi, c’est sur ! Mais enrobé d’une touche d’exotisme mexicain, on pardonne toute vanité à la reine de la journée et ce spectacle de conte de fée acquiert un certain charme…

Il était une fois au Querétaro : la campagne à perte de vue où se côtoient cultures de maïs et pousses de cactus sous les rayons du soleil, peu clément dans la région. D’autant plus que la saison des pluies est particulièrement timide cette année. Les paysans des environs se désolent de la sécheresse ambiante et de la note mélancolique qu’elle confère à leurs champs d’ordinaire plus verts et plus fleuris.

Au milieu de cette campagne, gît le pueblo de San José de Ixtapa où l’oncle et la tante de Vanessa nous accueillent avec toute la générosité que leur a enseigné leur enfance passée auprès de leurs 14 frères et sœurs.

Au Mexique, comme dans beaucoup d’autres endroits, bon accueil rime avec profusion de nourriture : et nous voilà face à un copieux déjeuner avant d’aller à la messe. Oui parce que les mexicains, trouvant sans doute trop peu les 7 sacrements de l’église catholique, se sont payer le luxe d’en rajouter un autre : la cérémonie des 15 ans, pour les jeunes filles devenant femmes.

Après l’église, le ranch ! 1000 personnes, voir plus, une déco kitchissime, et des mexicains (des vrais !) en sombrero et botes de cuir. Sans parler de la profusion de tacos de bœufs et de cochons fraichement tués pour l'occasion !

Et c’est avec une joie innocente que j’accepte la proposition alléchante d’une « soupe en entrée » qui me semble satisfaire tout à fait le besoin de faire glisser les quelques tacos qu’on me propose par ailleurs. Imaginez mon angoisse, quand au lieu du vulgaire bouillon de légumes auquel je m’attendais, je me retrouve nez-à-nez avec un bout de gras qui flotte dans un jus de viande plutôt dense. La boisson n’est autre que la sauce récupérée de la viande qui cuit depuis des heures sur le barbecue. Damned !

A la vue de la graisse qui s’amoncelle à la surface de mon bol et au goût qu’elle me laisse dans la bouche, je me résigne, cette fois-ci encore, à ne pas suivre les bons conseils de ma maman : « j’aime pas mais je mange quand-même » et cela pour éviter de susciter chez mes hôtes, la stupéfaction et le mécontentement à la vue du rejet immédiat qu’aurait indéniablement provoqué chez moi, l’ingestion du breuvage carnassier [point, à la ligne, ouf !].

Mais pendant que je me perds dans des considérations nutritionnelles [vous aussi vous êtes perdus ?], et alors que les mexicains mastiquent bon train, la reine de la soirée fait son entrée sur la scène principale, accoutrée de sa robe de princesse rose fuchsia et flanquée de sept galants dont la mission est de la faire valser, avec modération tout de même, puisque de toute évidence, ce n’est pas sa danse de prédilection.

Mais assez parlé de valse et passons aux choses sérieuses, la reine de la fête troque sa robe à paillette pour une casquette rose et un tee-shirt on ne peut plus moulant et repart sur la piste avec ses acolytes pour une session de reguetón. Le reguetón ? C’est le style de musique qui fait des ravages chez les jeunes ici : une sorte de reggae hip-pop en espagnol, agrémenté de paroles inspirées de celles – oh combien poétiques - du rap américain. Bref ! Un doux mélange sur lequel se trémousse avec aisance et détermination, la jeunette de 15 ans.

Après une bonne heure de ce spectacle, la musique repart de plus belle et il est temps de nous essayer à des danses aux rythmes latinos mais aussi un peu plus modernes, jusque tard dans la nuit.

Réveil quelque peu forcé le lendemain (car contre toute attente, le mexicain est matinal) pour un temazcal : bain de vapeur aux herbes aromatiques, dans une hutte en bois où il fait nuit noir. Nous n’avons pas échappé aux rituels authentiques : je vous laisse imaginer Alex en plein émoi, dansant sa boubou danse au son de percussions assourdissantes  et de hurler : "fueeerza!!" en écho à notre guide spirituel du moment, qui nous somme de prier Ometeo pour que la pluie arrive enfin...

Le trip!

Mais les efforts d’Alex n’auront pas été vains – et peut-être même aurait-il un peu forcé la main - car sur le chemin du retour, un  premier remolino, nous suit pendant une partie du chemin non sans nous inquiéter un peu, malgré les rassurantes paroles de la mexicaine qui nous accompagne : « non, non, c’est rien, juste une mini-tornade »… Ce n’était qu’un signe prémonitoire, présageant de la pluie de grêlons qui allait s’écraser grossièrement sur notre pare-brise pendant tout le reste du chemin…

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4 septembre 2009

la suite...

Petite description des nouveaux albums photos que vous trouverez sur votre droite :

Visite des parents d'Alex: petit séjour à Acapulco et Pie de la Cuesta, à la découverte du Pacifique et de ses vagues intraitables. Puis virée en voiture dans le Yucatan: jolie village d'Izamal, ruines de Coba, lagunes improvisées, Tulum et ses magnifiques plages... Tulum et ses magnifiques ruines... et Cancun, avec ses magnifiques hôtels (no comment...).

Alex et moi avons terminé par un petit week end à Isla Mujeres, où nous avons retrouvé Thibault, qui – à l’heure qu’il est - doit être encore en vadrouille quelque part en Amérique Centrale.

La côte Pacifique: Puerto Angel et surtout les plages de Mazunte et Zipolite qui sont celles que nous avons préférées jusqu'à maintenant.

Passage éclair bien sympathique de Manu et Jeanne, qui ont fait étape par chez nous avant de continuer leur tour du monde vers des horizons plus asiatiques.

Vic et Sven, tout juste mariés, ont sauté dans l'avion pour venir découvrir avec nous les jolies plages de Zihuatanejo et des alentours... programme épuisant : plages, freesby, plage, escalades peu recommandées, plage et course démente sous pluie battante avec de l'eau jusqu'aux genoux...

A l'assaut des pyramides, de la jungle et de la tequila du Chiapas avec la familia, enfin du moins une partie: Antoine et Julien, venus passer un bout d’été mexicain. Equipe de choc renforcée par la venue de "el pequeño" ou encore el "maya blanco". Il n'en fallait pas moins pour venir à bout de notre séjour semé d'embuches: passage secret rempli de chauve-souris dans la pyramide de Yachitlan, trajets a n’en plus finir en micro-bus rempli à ras bord avec pause obligée tous les 10m pour cause de ‘topé’ (dos d’âne) monstrueux, un musée à San Cristobald de las Casas (si si ! j’ai réussi à les trainer…), saut à la tyrolienne dans les cascades d'Agua Azul au son d'encouragements mexicains, gangrène du pied presqu’emputé pour Julien, sans oublier les 600gr. de steack ingurgité par personne chez l’argentin de la Condesa.

Notre séjour s'est achevé par une petite visite de San Juan Chamula, village indien plutôt dépaysant, où les gens se baladent en costumes traditionnels. Orchestre et pétards fumants pour la fête de San Juan, église remplie de gens priant tout haut, parfois accompagné de leur poule qu'ils sont venu sacrifier, le sol parsemé de bougies et d'épines de pin.

Le Lac de Tequesquitengo est devenue la destination phare de nos week ends au DF: énorme lac naturel (enfin on pense...) où il fait bon squatter la terrasse de l'hôtel qui nous accueille sur ses transats autour de la piscine, entre 2 sorties en mer: ski nautique et jet ski toute la journée! Autant vous dire qu'Alex ne sort pas de l'eau avant le coucher du soleil...

Quelques jours passés avec Charlotte dans la jolie ville coloniale de Taxco, spécialisée dans la fabrication de bijoux en argent. Nous avons bien monté, bien descendu, les rues, mais les bières aussi. Et malgré toutes mes tentatives pour l'en dissuader, Charlotte est repartie avec non pas une, ni deux, mais trois bagues en argent! Moi, j'attends d'y retourner avec Alex (voilà, ça s'est pour vous faire jaser un peu...).

La suite??? on part une petite quinzaine de jours en Baja California demain matin, histoire d'aller saluer Jimena d'un peu plus près et de profiter de notre tout nouveau brevet de plongée et de notre tente, qui commence à s'impatienter de ne toujours pas connaitre le sol mexicain!

21 mars 2009

Mardi matin

A peine levé, le soleil s’attèle à sa tache matinale : réchauffer de ses doux rayons l’air encore un peu frais de Mexico. Dans les rues, les marchands ambulants s’affairent : une odeur de maïs et de viande cuite s’échappe de leurs casseroles et de leur concert de timbales.

Je  décide de préserver  pour l’instant mon estomac d'européenne et opte pour un simple jus d’oranges pressées. Pendant que son fiston découpe les oranges, le vendeur m’explique que sa sœur a eu un enfant en France… avec un Israélien… qui devait l’épouser… mais qui l’a quittée – tout ça ponctué de « c’est qui déjà l’acteur français ?… celui avec un gros nez ?... » sans trop d’hésitation, je tente un « Depardieu ?» … et devant son enthousiasme, je lui épargne mon « ah… si son talent était aussi grand que son nez », phrase que je maîtrise pourtant tout à fait dans sa version espingouine… Cette petite conversation m’amuse et j’en oublie le fiston qui presse et qui presse, ses magnifiques oranges, comme si ça vie en dépendait : « hé ! merci, merci ça suffira ! ».

Un litre de jus d’orange plus tard, je sors mon plan avec grande assurance  et repère mon trajet jusqu’au musée de Frida Khalo : 1ère à gauche, puis 3ème à gauche… facile !

Première rue à gauche, je m’avance sur le passage piéton qui est bien vert, mais peu importe, à peine le pied posé sur la bande blanche, un déferlement de klaxons se déverse sur moi. Je lève aussitôt la main en signe de capitulation et esquisse une grimace gênée au conducteur. Heureusement, un vélo à contre sens vient me sauver la mise, déclenchant derechef l’étourdissant aboiement des klaxons courroucés.

Je me faufile discrètement jusqu’au trottoir d’en face et m’engouffre dans une rue piétonne.

Dans la rue s’aligne une multitude de petites échoppes, toutes de la taille d’un couloir mais d’où rugit une musique assourdissante. A chaque échoppe, sa musique, chacune étouffant la précédente :

1ere échoppe : Maria Cahrey I will always love you ;

3 pas plus loin, 2ème échoppe : Salsa au rythme entrainant ;

3 pas plus loin, 3ème échoppe : Era ;

3 pas plus loin : techno endiablée ;

3 pas plus loin… ouf ! un parc en face !

Je m’y réfugie rapidement, et tout à coup c’est le calme plat ! A peine quelques oiseaux qui s’égosillent, comme s’ils s’efforçaient à nuancer ce contraste saisissant.

Je m’apprête à déambuler paresseusement dans le parc quand tout à coup, un doute m’étreint : après la 1ere à gauche, c’était la 3eme à gauche ??! C’était quand ? Y’a combien de temps ??!

Qu’à cela ne tienne, le parc est charmant et l’odeur qui s’échappe du petit stand à tacos fort alléchante…

J’adore le mardi matin ;)

Marine

12 mars 2009

balades mexicaines

Pour voir les photos, cliquez sur les albums dans la colonne de droite...

carte_Mexico

Acapulco, Pie de la Cuesta et Zihuatanejo : la plage, la plage et encore la plage...

Puebla : ville coloniale au sud de Mexico D.F.

Guanajuato : petite ville coloniale au nord de Mexico D.F.

Popocatepetl : volcan en activité près de Mexico D.F., ascencion de la montagne voisine : Ixtaccihuatl.

Teotihuacan : piramides à 50km de Mexico D.F.

Oaxaca : charmante ville coloniale au sud de Mexico D.F., d'où nous sommes partis voir les Pueblos Mancomunidos : petits villages perdus dans la montagne de la Sierra Norte (les photos arrivent...).

3 mars 2009

LIFE IN MEXICO DF

Pour un petit aperçu de ce qui se passe par chez nous...

ß par là quelques mots sur nos voyages et notre vie au jour le jour                        et par là nos photos à

enjoy!

reduite

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